vendredi, décembre 01, 2006

Dima Bilan-Never Let You Go
BWO
Get Real -Cascada Everytime we touch
Andrew & Justin - Everytime we touch
Mary J. Blige feat U2 - One (extended version)

c'est quo ice bordel avec l'amour

J'aimerai comprendre c'est quooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiii oui quoi ce bordel avec l'amour ; on le cherche ,on souffre , on l'attend , on le désir , se soumet , le fantasme , L'amour et ses petits tracas , sur ce qui fait qu'on aime, ce qui fait qu'on aime plus, qu' un couple marche ou ne marche pas, comme c'est souvent le cas des histoires d'a en General . Pourquoi on choisit telle personne plutôt qu'une autre ? Que nous apporte cette relation ? Où s'arrête le sexe et où commencent les sentiments ?
Tous ces sujets en or pour films d'auteurs chiants que j'examine dans mon t1 dupleix entre PANAMES ET VANNES sans avoir l'air d'y toucher qui parvient à nous faire croire qu'on regarde notre première comédie romantique du style jules et jim ou rencontre à wicker park.
Pas une vision simple des décors cartes postales de Londres ou Panames et mon pont des arts, ça me rappelle à quel point l'être humain est un incurable romantique et moi merde j'en fait partie. Il suffira de larme , de courir , de crier, hurler sous la pluie comme cet été
, beau à se damner et perdu dans un pays inconnu pour nous faire fondre littéralement et titiller nos plus profondes blessures de cœur. Il suffirait d'une longue séquence fantasmée au ralenti sur qui danse avec le vent pour saisir toute la dimension érotique que l'homme .
Confiée en voix-off, mes interrogations me rappelle que l'on cherche toujours atteindre la perfection (l'utilisation intelligente du top modèle), tout en se cherchant soi-même.
La notion universelle de ce qu'on pense être l'âme sœur ,rappelle qu'il n'y a pas d'âge ni de situations sociale pour tomber amoureux, capturer l'indicible de la vie, ces petites choses anodines qui font un grand tout magique.
Des mains moites qui hésitent et se trouvent en une fraction de seconde qui semble durer des heures, ces moments où l'on se lance dans des trucs dingues genre courir à poil dans la rues pour prouver notre amour, cette contemplation d'une gravure de mode qui nous fait fantasmer tout en sachant que l'on ne peut vivre dans le fantasme, un lien indestructibles entre deux ex-amants suggéré par un coup de téléphone passé du haut balcon ... Tout semble raisonner en échos .


A 30 ans, tout n'est plus possible comme à 25 et la course contre le temps devient épuisante. Tout comme la quête de l'Amour. Mais , je n'ai pas 30 sauf la personne auquel je pense


D'un côté il y a les rêves d'enfants. De l'autre la réalité des choses.Mais si les clichés romantiques ont la vie dure, c'est parce qu'ils sont inculqués par les adultes dès notre plus jeune âge et relayés par le cinéma, la publicité ou les roman d'amour.

Loin de renier totalement cet héritage culturel qui nous pousse à croire en l'Amour avec un grand A,imprégné d'une profonde mélancolie découlant essentiellement de la motivation principale qui nous pousse à chercher Quelqu'un : la solitude.

Ce qui fait peur en vieillissant, c'est l'idée effrayante de finir ses jours sans personne à nos côtés. C'est peut être pour cela que je suis aussi déphasé depuis la fin de panames:j'avais trouvé des amis et une sorte de famille de substitution et me voilà seul, alors que mes amis vont de l'avant. Ainsi, lors d'un retour à Londres, c'est la même scène qu'à ma première arrivée mais je souffre d'un vide affectif, le bus étant désespérément vide à mes côtés.

Un certain désenchantement mâtine nos retrouvailles avec les personnages.je suis toujours piégé par mon attirance pour les américains un peu cons (: ce serait quand même bien d'arrêter avec cet antiaméricanisme primaire quand même , l'histoire avec h s'est mal terminée...

La vie commune est loin d'être aussi réjouissante que celle de Boston et Panames, les uns et les autres ne sont plus aussi proches qu'avant (voir la poignée de microsecondes qu'accorde Wendy à Xavier en le recroisant par hasard), l'ancienne colocataire espagnole regrette cette époque où les amis étaient soudés...

Les rêves se sont effacés, entraînant avec eux la diversité culturelle européenne. L'Europe, même si elle tend à s'ouvrir à l'Est, demeure citadine et ne s'intéresse qu'aux capitales. Le train va désormais si vite qu'on saute d'une capitale à une autre sans faire vraiment de différences (. L'identité se perd. L'uniformisation est en marche.

Se servant des désillusions et de l'espoir qui entourent l'amour pour dessiner un monde où l'on se résigne à accepter le mauvais versant de la mondialisation (hasard ou pas, il est intéressant de constater que le métrage est sorti seulement un mois après le refus de la Constitution Européenne par les français), a encore frappé un grand coup avec une délicate justesse.


On ne gagne pas face aux responsabilités qu'implique l'âge adulte, même si je pourrais toujours me consoler en plongeant dans le regard de la naturel . En attendant de ME retrouver en pleine crise de Trentaine...