dimanche, mai 28, 2006

Et , oui, la fin du tapis ,des beuveries,des stars alcoolisés vomissant dans les robes à 30000 euros ; la fin d'une semaine de star ou de cinéma !










Se soir , verdict à Cannes: quatre favoris pour la Palme d'or .

Le cinéaste hongkongais et ses huit jurés (les acteurs Tim Roth, Samuel Jackson, Monica Bellucci, Helena Bonham-Carter et Zhang Ziyi, les réalisateurs Patrice Leconte, Lucrecia Martel et Elia Suleiman) sont réunis en conclave dans un lieu tenu secret et sous haute protection pour concocter leur palmarès. Hier déjà, «Babel» du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu, recevait hier soir le prix du jury sous le charme .


Un Espagnol (Pedro Almodovar), deux Mexicains (Guillermo Del Toro et Alejandro Gonzalez Inarritu) et une Américaine (Sofia Coppola) étaient donnés favoris pour la Palme d'or décernée dimanche soir au festival de Cannes, mais le dernier mot reviendra au jury présidé par Wong Kar-wai.

Selon un sondage de l'institut Médiamétrie réalisé samedi auprès de 720 festivaliers, "Volver" de l'Espagnol Pedro Almodovar est en tête des suffrages pour la Palme d'or (26,8%), juste devant "Babel" du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (23,2%).

Loin derrière, on trouve "Marie-Antoinette" de l'Américaine Sofia Coppola (6,4%) et "Le labyrinthe de Pan" (6%) du Mexicain Guillermo Del Toro. Ce dernier film, présenté lors du dernier jour de compétition samedi, a suscité un gros engouement sur la Croisette.

Pour le panel de critiques de la revue Le Film français, qui ne prend pas en compte le "Labyrinthe", "Marie-Antoinette" est en tête avec six critiques qui l'ont aimé "à la folie", suivi de "Volver" et "Babel" (4 chacun).


Mais les jurys s'ingénient souvent à déjouer les pronostics: en 2004, le jury présidé par Quentin Tarantino avait couronné le très controversé "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore, et l'an dernier celui d'Emir Kusturica avait sacré "L'enfant" des frères Dardenne, alors que c'était "Caché" de Michael Haneke qui faisait figure de grand favori.

Outre la prestigieuse Palme d'or, le jury devra également choisir les vainqueurs du Grand Prix, des prix d'interprétation, du Prix de la mise en scène, du Prix du scénario, du Prix du jury, de la Palme d'or du court métrage et de la Caméra d'or du meilleur premier film.

L'actrice Penelope Cruz, stupéfiante de vérité dans le film d'Almodovar, et Gérard Depardieu, touchant dans "Quand j'étais chanteur" de Xavier Giannoli, qui lui offre son meilleur rôle depuis longtemps, semblaient bien placés pour décrocher les prix d'interprétation, récompense que le Français a déjà reçue en 1990 pour "Cyrano de Bergerac".

Ce serait la première fois depuis 2001 qu'un acteur français remporte ce prix : Benoît Magimel avait alors obtenu cette récompense pour son rôle dans "La pianiste" de Michael Haneke.


Mais au sprint final ,le suspense ne sera levé qu'à l'annonce du palmarès lors de la cérémonie retransmise en direct du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals à partir de 19H15 en clair sur Canal+.

Le festival de Cannes 2006 sera ensuite clôturé par la projection, hors compétition, de "Transylvania" de Tony Gatlif. Ce film reprend une trame chère au réalisateur gitan, celle du road movie musical qui lui avait valu le prix de la mise en scène en 2004 avec "Exils".
Gatlif emmène cette fois-ci ses acteurs (Asia Argento, Amira Casar, Birol Unel) dans un tourbillon musical dans le berceau de la musique tzigane, la Transylvanie, en Roumanie.
Les musiques tziganes, leur vitalité, leur richesse, jouées par des anonymes extirpés d'une masure ou d'un café délabré, rythment ce film qui conte l'itinéraire d'une jeune femme enceinte (Asia Argento) qui part retrouver un amour, le perd, et se perd dans la musique, les espaces infinis de Transylvanie et l'errance tzigane.

Le principe de liberté guide le film, au risque d'une direction d'acteurs relâchée. "On n'a pas besoin de quelque chose d'écrit quand on tourne avec Tony (Gatlif)", a fait valoir Birol Unel dimanche devant la presse.

chronique de la déception,ce n'étais pas le match qu'on attendait , illusion ou perte de l'esprit de 1998 .

Match passable en demie- teinte, une équipe de France qui pourrait mieux faire , elle laisse encore un échec . Normal , ils sont vieux les joueurs , à en croire les géneraux , beaucoups porteront un deuil quand le zizou partira mais il n'a pas été exeptionnelle.

Quelques semaines avant ses adieux au football, Zinédine Zidane a honorer sa 100e sélection, l'ultime au Stade de France, à l'occasion de France-Mexique, premier match de préparation des Bleus sur la route de la Coupe du monde en Allemagne.


Le meneur du Real Madrid a d'abord dit au revoir à Santiago-Bernabeu, puis à la Liga. Zinédine Zidane va poursuivre sa tournée d'adieux par le Stade de France. Et ce ne sera pas anodin tant il s'agit, pour lui, d'un stade particulier .


"Zizou" fut le premier buteur dans l'enceinte de Saint-Denis, à l'occasion du France-Espagne inaugural de janvier 1998 (1-0). Il y a surtout inscrit deux buts inoubliables en finale du Mondial contre le Brésil, un certain 12 juillet 1998 (3-0).

"Un match particulier? Non, c'est plutôt un match de préparation à la Coupe du monde", a-t-il pourtant écarté d'emblée, à son retour à Clairefontaine vendredi. Mais le N.10 des Bleus ajoutait peu après, dans un sourire rayonnant: "Et s'il y a de l'émotion, ce ne sera pas grave, au contraire."

Avec Zidane, deux autres anciens champions du monde pourraient faire leurs adieux au SDF: Lilian Thuram (111 sélections), qui y a inscrit ses deux seuls buts en équipe de France, contre la Croatie en 1998 (2-1), et Fabien Barthez (77 sélections).

Premier des trois matches de préparation des Bleus, avant le Danemark mercredi à Lens puis la Chine le 7 juin à Saint-Etienne, ce France-Mexique doit permettre au sélectionneur d'affiner sa vision d'un groupe qui a commencé à se connaître lors des cinq jours passés dans la station savoyarde.

"Le premier match de préparation est peut-être le moins important parce qu'il est dans le cadre de la préparation individuelle", note Domenech, qui sera limité à six remplacements.

Le Mexique est le seul adversaire qualifié pour le Mondial que va rencontrer la France d'ici son entrée en lice en Coupe du monde contre la Suisse le 13 juin. Elle peut donc s'attendre à tomber sur une équipe bien préparée, tête de série du Groupe D qui comprend le Portugal, l'Angola et l'Iran.

En qualifications, les Mexicains avaient notamment battu deux fois le Costa Rica, qui avait donné tant de mal aux Bleus en novembre (3-2).

Le résultat, toutefois, n'importera pas. "C'est plus un match dans la continuité du travail foncier pour arriver prêt à la Coupe du monde", assure ainsi Lilian Thuram, qui, rappelant l'ascension de la Grande-Motte effectuée par les Bleus à Tignes, ajoute: "Nous préparons la Coupe du monde. Si on préparait seulement le match contre le Mexique, on ne serait pas allés grimper en montagne pendant quatre heures!"

Il serait plutôt question, pour le sélectionneur, de voir quelques associations inédites (Thuram-Gallas en défense centrale? Saha-Trezeguet en attaque?). Et aussi peut-être de s'inscrire dans le fameux "esprit de 1998" récemment rappelé par Aimé Jacquet: "Faire en sorte de n'oublier personne" en permettant "à tout le monde de jouer".

Pour sa 100e sélection et pour ses adieux au public du Stade de France, le véteran Madrilèn qui nous a annoncé sa retraite provoquant n'a pas brillé. Lent, inhabituellement maladroit, il n'a pas été le guide attendu mais l'audience étais présente pour TF1 et représente une part d'audience de 43,4%, annoncée dimanche dans un communiqué, citant des chiffres de Médiamétrie de neuf millions de téléspectateurs qui ont assisté samedi soir au match de préparation à la Coupe du monde de football France-Mexique (1-0), score qui fait rire , pitier , pleurer, chialer , rager
,délirer .

On verra l'analyse de M6 quand on achète la femme du sélectionneur pour journaliste évedémennht ça défend son mari .

Marie-Antoinette : "fashion victim" de la royauté ?




Devant Marie Antoinette, nouvelle oeuvre tant attendue de Sofia Coppola après Lost in Translation, on se met à rêver, sans doute à tort, d’un autre film. Les mélanges d’intime et d’historique, d’ancien et de moderne annoncent un parti-pris formel excitant. Mais qui ne tient pas ses promesses. Beaucoup d’idées, souvent audacieuses, tombent à plat faute d’une bonne mise en scène. Et , 30 minutes futiles d'un film au fort potentiel mais justement on s'y ennuit le bonbon rose acidulé n'est pas à longue durée.

Papa Francis n'est malgré tout pas loin, il l'accompagne en tant que producteur( il faut bien aîder sa progéniture du tournage au Festival de Cannes comme d'autre à une surprise-partie)…
Il est coproducteur du film, soit dit en passant.



Malheuresement,son film n'a pas convaincu tous les critiques, quelques-uns uns ont sifflé dans la salle. Dur, dur de s'appeler Coppola. Pour une inconnue, ils auraient peut-être été applaudi. Si la fille de son père s’est fait un prénom avec Virgin suicides et Lost in translation, son Marie Antoinette, très personnel, a provoqué comme un effet de rejet à sa première de presse. Flashy sur fond de musique New wave, le parti pris est intéressant, mais non abouti.

Ce n'est pas l'histoire avec un grand H dont il est question ici. C'est l'histoire intime d'une ado, bientôt reine avant de devenir femme. Elle s'en moquerait presque d'être reine. Elle veut juste vivre sa vie, aimer et être aimer. D'où le danger d'un quiproquo. La Cour et l'histoire de Louis XVI ne sont là qu'un prétexte pour parler de soi, de l'inquiétude d'exister, des choix qu'il faut faire jour après jour.

On prend pitié pour une jeune fille sacrifiée pour un pays, innocente au début qui se révèle seule grisée ,incomprise. Son prétendant, l'acteur est très mal choisi où Coppola a t'elle pu aller chercher et choper un acteur aussi merdique à qui on a envie de mettre une claque dans la gueule ; un boulet . La pauvre Dauphine est une adolescente étouffant dans l'indolence de ses décors rose bonbon, une vierge vendue à un Louis XVI incapable de consommer son mariage.

Non, erreur du casting mais autre fait dommage Asia Argento talenteuse en prostituée de louis 15 sublime .


Tourner le film dans les décors de Versailles, n'est qu'un caprice de gosse de riche, pas plus ni moins : une opportunité sans aucun doute.

Il y a beaucoup de choses dans Marie Antoinette, trop de choses en réalité, qui finissent par s’annuler les unes les autres. En voulant retracer la vie de la jeune dauphine et future reine de France de ses quatorze ans jusqu’à sa fuite de Versailles, Sofia Coppola désire autant dépeindre un monde finissant que la trajectoire d’une jeune adolescente qui doit s’adapter puis apprendre à survivre dans ce monde. Ce thème de la jeune fille étrangère qui cherche à s’échapper d’une société régie par des conventions et des protocoles, la cinéaste l’avait déjà abordé dans Lost in Translation avec le Japon, et en partie avec la famille dans Virgin Suicide. Tout en dessinant derrière les traits de Marie Antoinette le portrait d’une adolescente qui n’a d’appétit que pour la vie et l’amour, d’une insouciance vouée à l’inexorable ; Sofia Coppola signe là probablement sa propre biographie .

Un film qui se cannibalise petit à petit .Pourtant la musique on l’entend dans Marie Antoinette, Siouxie and the Banshees lors d’un bal costumé, New Order à l’aube après une soirée enivrée, soit une ambiance New Wave qui voudrait lier deux époques en les menant dans la même direction : l’atmosphère insouciante de la fin d’une époque. L’idée était belle et très conforme à une cinéaste qui dessine ses films comme on fait de la haute couture : mode, air de tous les temps, qui se croisent et inventent des possibles à partir de formes qui préexistent. Sauf que ça ne marche pas. Sans musicalité dans la mise en scène, la musique semble plaquée, elle ne crée aucun relief et le procédé vire à la facilité. On finit par être un peu las et triste d’assister à tant d’idées qui n’existent pas, de voir un film qui se cannibalise par son incapacité à produire quelque chose de communicatif.


On aurait aimé plus de simplicité, d'autant que la bande son, anachronique à souhait, laissait espérer plus de fantaisie et d'audace. Mais, ne boudons pas le plaisir d'un cinéma de qualité, bien filmé, bien propre sur soi. Dans la réalité de la Cour, la propreté et l'hygiène n'étaient pas une priorité ; derrière les tentures on faisait encore ses besoins… difficile à montrer au cinéma. Ici, tout le monde il est beau et les perruques ne cachent pas les calvities précoces, les "mouches" sur le visage et les fards, les boutons purulents…

La musique choquera les puristes de la reconstitution au cordeau, même si des œuvres de l’époque sont mises à contribution. Elle n’en reste pas moins une des réussites du film. Comme elle en parle très bien dans le dossier de presse, ces groupes entretenaient une connivence certaine avec le XVIIIe siècle, en stigmatisant la fin d’une époque, la nostalgie adolescente (Marie-Antoinette a 18 ans quand elle arrive en France), et une fascination décadente. Sans doute la meilleure part du film.


Pas question donc de réviser l'histoire de France, de faire un procès ou une apologie de la royauté ou de la Révolution. Sofia ne s'intéresse qu'à la femme en devenir. Se base-t-elle sur sa propre expérience ? Elle-même "enfant roi", fille d'un prodige du grand écran, palmé d'or et millionnaire de surcroît, aurait-elle souffert de ce statut ? Nous ne sommes pas dans la confidence des rois.

Sofia donne l'impression d'être très intériorisée, réservée, timide, … a-t-elle du mal à couper le cordon, à tuer le père ?

Toutes ses fanfreluches, ces pâtisseries dégoulinantes et roses, ces perruques poudrées, ces chaussures plus pointues les unes que les autres, ces chiens de pacotille qui pissent sur les tapis, ces masques, ce désoeuvrement apparent,... tout cela fait penser à un autre monde, voisin, celui de Paris Hilton. Comme toutes les petites filles riches et gâtées, elle s'ennuie le dimanche, à la messe, obligatoire. Et, c'est tous les jours dimanche, n'est-ce pas…alors…

Reste pour se distraire d'aller faire des emplettes chez Cartier, Chopard, Dior, Loreal, et de s'habiller chez Armani, Lacroix, Raph Lauren et autres Gaultier de toutes les époques. Pauvres petites filles riches !

Et Dieu dans tout ça ? Et le peuple, l'avez-vous vu ? Il n'était pas dans la salle. Mirabeau disait : le silence des peuples est la leçon des rois.

On connaît la triste fin de Marie-Antoinette. Le roi est mort vive le roi ! Antoinette est morte,triste fin d'un départ pour Paris où elle sera décapité peu de temps après .


Vive Sofia,… Sofia Coppola qui n'a pas été au bout de sa pensée habituelle .


MAIS alors 30 min ou on se fait chier ça arrive , première boullette d'une jeune carrière qui laissera une jeune prodige amère mais on apprend de ces érruurs ; le rythme du bonbon rose acidulé qui au final perd son goût !!!