mardi, juillet 04, 2006

Happy@TOTP 2001


Sita à Top of the Pop en 2001 ! Vrai Live !

There's a man sitting down by the 405

Hitting some kind of tune on his raving guitar

He seems stranded in a desert of a million dreams

Just like life hasn't been exactly as nice as it seems

Hello! How are you?Why are you looking so sad on a day like this?

Do you feel like talking?

Now you got me startedI wanna see a smile on your clueless face -

Chorus

Yeah Yeah

You could be so happy on this brand new beautiful day

You could be so happy like kids getting ready to play . Come on and bring it on, on and on

Nothing that you do is wrong . Come along and don't drag it on

You can be so happy

!!!!!!!!!

You say your girlfriend is pretty - Yeah She's waiting at home . Got a safe job And you can call a little house and a chevy your own .

It all seems perfect but ain't perfect just as boring as hell . You've been craving for this

And now you're stuck just like a snail in it's shell

All that matters is that you can be free to live your life the way you sincerely feel it

Cause life's too short You don't wanna be a prisonerof your own illusions

And I shout it out

cHORUS

You could be so happy - yeah you got somebody to love

You could be so happy - Ain't that good enough Ain't no use to sit and drag it on, thinking 'bout the messyou've done -

Nothing's wrong, just bring it on You could be so happy

I see a man sitting down by the 405 /Got a smile on his face - Thinking: 'What a wonderful life'

Sita, jeune Hollandaise qui de prime abord semble frêle et délicate, est tout autre lorsqu'on la connaît un peu plus.


Celle que l'on a découverte en duo avec les quatre garçons dans le vent de Kyo pour Le chemin n'en est pas à ses débuts. Un premier album sorti dans son pays natal caracolant en tête des charts et la voilà qui fait sa promo en France.


Tombée sous le charme des Kyo elle est bien décidée à conquérir notre beau pays et c'est logiquement qu'elle sort un deuxième album avec des titres en français, spécialement pour nous ! Mais la douce Sita ne veut pas faire partie de ces artistes étrangers qui chantent en français sans en comprendre un mot ; elle prend des cours de la langue de Molière.


En première partie de la tournée des Kyo (eh oui entre artistes il faut bien s'entraider un peu), elle interprète quatre titres en français sur L'envers du décor et si ses compositions sont en anglais sur son nouvel album hollandais elle tient à faire connaître les versions originales à ses compatriotes.


Dans un style mêlant la pop sucrée et des sonorités plus rock, avec des reprises de Jerk et Happy, titres de son premier album, elle nous livre aussi une interprétation personnelle de Bizarre love triangle, des New Order.

Le premier single, Happy est d'ailleurs bien représenté par un clip qui attire l'œil…

Il est suivi de Selfish, avec une interprétation à mi-chemin entre Björk et l'autre phénomène du moment, Evanescence.


Bref, ce n'est pas tous les jours que les Pays-Bas exportent une artiste aussi talentueuse.

Elle est arrivée à Paris, petit elfe dans le froid de l’automne, avec dans sa valise de quoi réchauffer le pâle soleil d’octobre : un premier titre, «Happy», assorti d’un clip assez dingue pour éveiller notre curiosité blasée.

Difficile de résister à ce petit bout de femme à la peau diaphane et aux yeux d’azur. Calme, douce, tellement réservée…

Et qui se déchaînait quand elle prenait le micro. On la tenait enfin, notre petite rockeuse européenne ! Celle qui allait nous bousculer un peu, nous rappeler que notre salut, fut-il uniquement musical, n’est pas forcément à l’ouest.

Elle a donc commencé par nous titiller l’oreille interne avec ses guitares gentiment agressives, avant de nous asséner sa botte secrète : un second clip, celui de «Selfish», à l’ambiance partagée entre l’hyperréalisme de Björk et l’atmosphère délicieusement angoissée d’Evanescence.

Pourtant Sita, alors âgée de 21 ans, ne nous avait encore montré que ses dents de lait. On la croyait joyeusement orientée teen pop rock, prête à grandir avec son public.

Alors que son premier album caracolait tout en haut des Charts aux Pays Bas, elle aurait pu se complaire dans son statut de première de la classe, voir ses proches tous les jours, se faire chouchouter en digne petite dernière d’une famille de trois enfants et faire la fête dans le quartier rouge, à Amsterdam.

Mais elle a pris la tangente en se découvrant une nouvelle famille, musicale celle-ci.

Un jour de promo à Paris, elle a eu le bon goût de mettre dans son lecteur une maquette écrite et composée par quatre garçons dans le vent, les Kyo. Sans tout à fait comprendre de quoi il retournait («J’ai regretté à ce moment-là de ne pas avoir assez bossé le français à l’école»), elle a été conquise par l’ambiance mélancolique du morceau. Par la mélodie, les arrangements. Un duo ?

Faut voir… Mais c’était fatal. Le temps de rencontrer les quatre acolytes, l’affaire était dans le sac.

«Ils sont adorables. Et tellement calmes. S’ils représentent à eux quatre le garçon français, vous avez drôlement de la chance, vous les Françaises !»

Elle a compris plus tard que le charme à la française résidait aussi dans les mots, quand elle s’est fait traduire le texte du «chemin», avec lequel les Kyo ont décollé, l’emmenant avec eux dans leur inexorable ascension.

La petite hollandaise a choisi sa terre d’adoption.

En fouillant dans l’envers du décor, elle a découvert les amours malheureuses, de celles qui font les textes sensibles, français.


Si elle est repartie en Hollande, c’était avec dans un coin de sa tête l’idée de revenir. De se faire adopter à son tour par son nouvel amour.

Et en même temps qu’elle triomphait en tournée, avec ses musiciens et la célèbre Wired Witch, sa petite fée clochette à elle, son alter ego en dessin animé qui la suit partout sur scène, elle commençait à préparer son nouvel album.

En s’attelant avec ses auteurs et producteurs à de nouveaux titres en anglais. Mais en prenant aussi, chaque jour, des cours de français. Pour pouvoir mettre toute sa passion dans ses nouveaux voyages au pays des mots, notamment ceux que les Kyo, ses grands frères de cœur, écrivaient pour elle.


Jamais avant elle n’avait connu les affres des amours finissantes, de la passion qui s’essouffle, le sentiment d’extrême solitude qui vous étreint quand immanquablement l’Autre va partir.

Il faut croire que le message est universel puisque Sita, optimiste de nature, s’est laissée, elle aussi, bercer par les douces mélodies qui habillent si bien nos chagrins d’amour. Elle qui vit pourtant une jolie histoire de cœur dans son plat pays reconnaît avoir pris «une nouvelle dimension, une maturité» qui la poussent à calmer son jeu pour gagner en profondeur.

Ainsi, dans «L’envers du décor», son nouvel album, elle mélange les genres. Titres plus pop, légers, aux accents nordiques comme «Come With Me» ou encore «With You», mais aussi les bons vieux sons rock de son premier album dont elle reprend 4 titres, parmi lesquels «Jerk» et «Happy». Sans oublier la reprise de «Bizarre Love Triangle» des New Order, qui pourrait à elle seule résumer la nouvelle vie de Sita.

Désormais, elle a deux amours : son pays et Paris, le plus romantique des triangles amoureux. Lorsqu’elle donne des interviews en Hollande, la première question des journalistes est toujours pour la France.

A tel point que la jolie blonde qui vient de sortir dans son pays natal une version totalement anglophone de son nouvel album compte bien y faire découvrir ses titres en français. Pour l’heure, c’est face au public français qu’elle va faire ses prochaines scènes, en première partie des Kyo.

Elle a jusqu’au 14 février, dernière date de la tournée, pour apprendre à prononcer correctement «la pluie» et «les yeux», ses deux bêtes noires dans notre langue. En bon français, avoir de la pluie dans les yeux, on appelle ça pleurer. Mais ne lui en dites rien. Le jour de la Saint Valentin, elle aura mieux à faire !